Les conseils essentiels pour lutter contre le stress thermique
Le stress thermique coûte à l’industrie laitière plusieurs millions d’euros par an. Les producteurs laitiers devraient prendre des mesures pour minimiser les effets négatifs du stress thermique. Voici quelques conseils :
- Les besoins en eau augmentent de plus de 10% pendant le stress thermique. Il est nécessaire de fournir un accès illimité à une eau de qualité. Nettoyez régulièrement les abreuvoirs pour minimiser les problèmes de qualité de l’eau, et envisager un dispositif d’ombre si ces derniers sont exposé à la lumière du soleil, qui chauffe l’eau.
- Pendant le stress thermique, le pouvoir tampon naturel du rumen naturel, ce qui entraîne une diminution du pH, et donc une diminution de la matière grasse du lait et un risque plus élevé de boiteries. Distribuer des fourrages de haute qualité pour maintenir les concentrations de fibres alimentaires et une fermentation ruminale normale.
- Surveillez l’apport alimentaire et travaillez avec votre nutritionniste pour ajuster les rations afin de fournir les nutriments nécessaires pour maintenir la santé animale, le rendement du lait et les taux.
- Plutôt que de nourrir des concentrés supplémentaires ou des grains, qui réduisent le pH ruminal, envisagez d’utiliser des matières grasses comme les graines oléagineuses entières, le suif ou les graisses protégées (by-pass).
- Pour les vaches haute productrice, distribuer des suppléments protéiques de haute qualité et équilibrer la teneur en acides aminés.
- Apporter des minéraux supplémentaires : le potassium (1,5% à 1,6% de DM), le sodium (0,45% à 0,60% de DM) et le magnésium (0,35% à 0,4% de DM) pour compenser ceux perdus par la transpiration, la respiration et l’excrétion urinaire accrue. Ces minéraux aideront à maintenir le pH ruminal et à prévenir la dépression de graisse du lait.
- Considérez les additifs qui aident à minimiser le stress thermique, comme les levures vivantes (par exemple, YEA-SACC®, tableau 1). La biotine supplémentaire aide à réduire la fourbure, et la niacine protégée et la choline peuvent être utilisées sur les fraiches vêlées pour minimiser la production réduite pendant le stress thermique.
Tableau 1: Effets sur la performance de la vache laitière de YEA-SACC1026 lorsque le stress thermique est un facteur (adapté de Novais et coll., 2008)
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Ration de contrôle |
Contrôle + YEA-SACC |
Vaches laitières |
12 |
12 |
Ingestion de matière sèche (kg/vache/jour) |
19,6 |
20,4 |
Rendement en lait (kg/vache/jour) |
30,6 |
33,0 |
Rendement en protéines (kg/vache/jour) |
0,82 |
0,88 |
Efficacité de l’alimentation (kg de lait/kg DMI) |
1,56 |
1,62 (+ 0,38%) |
- Nourrir pendant la partie la plus fraîche de la journée où les vaches sont plus susceptibles de manger. Garder les aliments frais pour minimiser la détérioration et la chauffe de ces derniers.
- Maintenez une face de silo propre et droite et enlevez un minimum de 15 cm chaque jour pour minimiser la fermentation secondaire.